MECANISMES GENERES LORS D’UN TRAUMATISME

MECANISMES GENERES LORS D’UN TRAUMATISME :

Un traumatisme unique ou répété dans la durée, entraîne une « effraction psychique », qui est responsable d’une sidération psychique.

MECANISME GENERES LORS D UN TRAUMATISME. Source MCGill University

Dans ces cas, du fait de la sidération psychique, la modulation, l’atténuation de l’amygdale ne peut pas avoir lieu comme habituellement (Comme dans le schéma ci-dessus, en faisant intervenir les représentations du cortex associatif, la mobilisation par l’hippocampe de souvenirs permettant de comprendre ce qui se passe, de comparer, de trouver des solutions dans les apprentissages déjà acquis, de comprendre le contexte).

L’amygdale reste donc activée. Il en résulte que :

  • l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) continue d’être stimulé, avec une production de cortisol importante.
  • le système nerveux autonome (SNA) sympathique reste stimulé, avec une production d’adrénaline importante.

Il en résulte un état de stress extrême, qui se traduit par diverses manifestations de tachycardie, sueurs, tremblements, angoisse très importantes, etc…

Cet emballement, qui propose un risque vital pour l’organisme, va entraîner une réaction de protection de l’organisme. Le circuit DISJONCTE et DÉCONNECTE l’amygdale qui « s’éteint ».

Le traumatisme se poursuit, MAIS

  • l’état de stress, la souffrance psychique et physique disparaissent,
  • L’amygdale étant déconnectée du cortex associatif et de l’hippocampe, ceci va donner ces impressions, sensations de dissociation, d’irréalité, d’être spectateur de ce qui se passe, d’installer parfois une amnésie traumatique.
  • Le cortex associatif et l’hippocampe ne pouvant jouer leurs rôles, cette déconnexion de l’amygdale est à l’origine d’une mémoire traumatique.

Retour à la présentation

Cette petite description est inspirée des travaux du Docteur Salmona. Vous trouverez